Violences conjugales : 28% des victimes sont des hommes

Un homme victime de violences conjugales.

Voilà une thématique très peu abordée par les médias et très peu prise en compte dans une société patriarcale où certains voient en l’homme le mâle dominant et la femme, l’expression du  » sexe faible ».

Si cette vision erronée de notre société persiste, il n’en demeure pas moins que le chiffre en la matière est évoquant:

  • 28 % des victimes de violences conjugales sont des hommes ( INSEE – Rapport d’enquête « Cadre de vie et sécurité » 2019).

UNE STATISTIQUE MÉCONNUE

Pour autant, la représentation médiatique ou judiciaire de ces victimes est inversement proportionnée à cette réalité statistique.

Contrairement à celle des femmes, la parole des hommes victimes de violences conjugales ne s’est nullement libérée.

Trop peu osent dénoncer les faits dont ils sont victimes.

Trop peu osent pousser les portes d’une Gendarmerie ou d’un Commissariat pour déposer plaintes contre leur conjointe ou ex-conjointe.

Pour autant, le statut de victime est pourtant universel et peut s’appliquer à tout à chacun.

UN MODE DE PREUVE COMMUN

Il doit être prouvé.

Et puisqu’il s’agit de faits se produisant dans la sphère intime, il convient d’opter pour les bons réflexes :

  • Faites des photos de vos lésions physiques,
  • Faites constater vos lésions physiques par le corps médical,
  • Conservez les mails / sms / pouvant servir de preuves,
  • Tentez d’obtenir des attestations de témoins (voisins, amis, membres de la famille, etc),
  • S’il s’agit de violence psychologiques, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel de santé (ex: psychologue, médecin généraliste ) aux fins de faire établir une attestation.
  • Parlez à vos amis, sortez de votre isolement afin que des tiers puissent être témoins de votre calvaire.

N’oubliez pas que vous êtes en droit de déposer plainte quand vous le souhaitez et que nul ne peut vous obliger à opter dans un premier temps pour une main courante.

Quoi qu’il en soit, si vous êtes victime de violences conjugales, que vous soyez une femme ou un homme, osez pousser les portes d’un cabinet d’avocat.

La honte et la peur d’être jugé n’y ont pas leur place.

Vous y serait écouté, compris et conseillé.

Le cabinet CHATEAU – Avocat se tient à votre disposition pour tout complément d’information.