Violences conjugales : que faire lorsqu’on en est victime ?

« Violences physiques et/ou morales et/ou économiques »

Lorsque l’on parle de violences conjugales, nous pensons de prime à bord aux violences physiques qu’un homme ou une femme peut faire subir à son partenaire. Pour autant, si les coups demeurent consubstantiels aux violences conjugales, il importe de ne pas oublier les violences morales, toutes autant destructrices pour l’individu ainsi que les violences économiques.

« Violences conjugales : une parole libérée mais toujours corsetée »

La parole des victimes de violences conjugales s’est dernièrement libérée.

Quotidiennement, les médiats nous abreuvent de faits divers, de mouvements sociétaux, traduisant ce changement.

Néanmoins, si les victimes dénoncent plus facilement leurs bourreaux, les grandes étapes liées à ces agissements demeurent plus nébuleuses.

« Violences conjugales : Dénoncer/ Prouver/ Se protéger »

3 grands axes peuvent être mis en exergue :

  • Dénoncer
  • Prouver
  • Se protéger

La phase de dénonciation induit en règle général que la victime se rende dans un commissariat ou une gendarmerie aux fins d’y déposer plainte. A noter que nul citoyen ne peut se voir refuser son dépôt de plainte. Il est également possible pour la victime d’adresser un courrier au Procureur de la République et ce en application de l’article 40 du Code de procédure pénale.

La phase probatoire est extrêmement importante. En cas de violences physiques, la victime, si elle n’y est pas invitée par les autorités, pourra se rendre dans une unité médico judiciaire (UMJ). Cette unité se trouve dans les hôpitaux. A défaut, la victime pourra faire appel à son médecin généraliste. En sus de ces constatations et attestations médicales, la victime devra réunir le maximum de preuves. Exemples : photos, SMS, mails, témoignages de proches/témoins. Ceci est d’autant plus important en cas de violences « invisibles » ( morales / économiques ).

Enfin, la protection de la victime peut revêtir plusieurs cas de figures :

  • le placement sous contrôle judiciaire de l’auteur des violences,
  • Le prononcé d’une ordonnance de protection. Diverses mesures peuvent être prises allant de l’interdiction de rentrer en contact, de s’approcher, à la mise en place d’un bracelet anti rapprochement.
  • L’éloignement de la victime. Subir des violences conjugales peut dans certains cas induire le départ du domicile conjugale. Pour autant, en France, nous ne bénéficions pas d’un réseau adéquat et les victimes doivent malheureusement passer par le samu social et solliciter un hébergement d’urgence.

« Ne soyez pas seul/seule – faites vous assister »

Pour finir, en cas de violences conjugales, n’hésitez pas à passer la porte d’un cabinet d’avocat aux fins de vous faire assister et conseiller.

Anticiper et construire votre défense sera source de tranquillité.

De plus, s’adjuger les services d’un Conseil sera l’assurance de mettre fin à la solitude qui habite la victime.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site internet : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1254

Notre équipe se tient à votre disposition.